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    C'est l'été 74 ,


    la tête encore pleine des mélodies envoûtantes de George Harrison ,
    je suis parti en Inde sur les traces des Beatles ...

    ...Je me perd dans les ruelles du vieux Delhi ,
    je balade mon objectif dans les ashrams qu'ils auraient pu visiter ,
    je traque les visages mystérieux de gurus ou saddhus qu'il auraient pu rencontrer ...
    je m'égare dans les parfums d'encens et les rythmes obsédants de ragas lancinants qu'ils auraient pu entendre ....

    .......irrépressible désir de s'asseoir là ,
    ...ne plus bouger ....
    se laisser prendre par l'esprit dans un voyage sans fin...

     

     


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    Il y a bien longtemps , 


    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>j'étrennais un diplôme tout neuf dans ma première vraie expérience professionnelle en exacte adéquation avec des connaissances acquises au cours des six dernières années écoulées. J'avais rejoins l'équipe d'un studio Design spécialisé en parfumerie et cosmétiques...

    Un créateur de parfum venait nous raconter la passion , le temps , l'exaltation...l'obsession qu'il avait investis dans la recherche...l'approche et enfin la découverte d'une nouvelle fragrance...ça pouvait prendre des mois , voire des années d'un travail de chaque instant pour enfin toucher la note recherchée....pour frôler le sublime dans son esprit....c'était son enfant..

    Il nous revenait de lui trouver un nom.....une apparence....un corps de verre...un habillage de carton et de couleurs pour vraiment lui donner vie...

    Pourquoi je vous raconte tout ça... ?.....parce que à la lecture d'un article de Leslie , je n'ai pas pu m'empêcher de faire un parallèle entre ce que j'ai ressenti à l'époque et ce que je vis aujourd'hui...

    Nous avons tous en nous plus ou moins bien enfoui , un parfum , une sensibilité , une note très personnelle qui nous fait ce que nous sommes réellement...ce que Rabelais nommait la « substantifique moelle »...elle est souvent complètement masquée par notre apparence , notre éducation , notre habillage , le masque de tous les jours...qui devient un conditionnement plus ou moins bien adapté selon les individus...si nous ne sommes pas responsables de ce que nous sommes dans notre for intérieur , nous le sommes en revanche dans l'impression et l'image que l'on veut en donner aux autres....

    J'arrive à ce que je veux dire en suivant mon raisonnement.....Leslie parle des problèmes qu'elle rencontre avec la « virtualité bloguistique » de quelqu'un qu'elle connaît dans la « vraie » vie qu'elle ne reconnaît pas derrière l'écran de son PC...

    L'anonymat est bien commode ..... pour beaucoup il remplace le divan du psy...en mieux.....parce qu'on n'a de contact qu'avec un clavier et que des centaines de gens vous connaissent et vous conseillent mieux que les plus proches de vos intimes....il vous débarrasse de l'armure qui vous protège dans votre vie quotidienne , tout un carcan de convenances dont on est enfin dépouillé dans notre face à face avec nous même que l'on envoie sans complexes à la rencontre d'inconnus.....rien de virtuel la dedans mais du réel...du vrai réel....très peu éprouvent le besoin de tricher....on est en prise directe avec ce que l'on tait...avec ce que l'on cache...avec une foule de secret que l'on n'avouerait pour rien au monde à visage découvert mais qu'on brûle de révéler.....rien de virtuel là-dedans , mais l'essence même de la vraie vie......souvent , je me demande si le factice n'est pas dans les sourires et les phrases creuses que l'on croise à longueur de journées....parfois on a un peu peur...on se demande si l'on ne va pas trop loin ...et on éprouve le besoin de faire marche arrière , de présenter son enveloppe charnelle , de sombrer dans l'anodin....pour se rassurer et prouver que l'on existe...ailleurs...avec ou sans masque...et ce n'est pas toujours facile dans un monde qu'on appelle un peu abusivement...la réalité.
    <o:p> </o:p><o:p> </o:p><o:p> </o:p>

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    Au hasard d'un clic...


                                                         d'une errance sur la toile....
                                                        un arrêt sur image...
                                                        une beauté sans nom....
                                                        sans histoire.....
                                                        un mystère  pixellisé...
                                                        une apparition fragile et fugitive...
                                                        entrevue...
                                                        pas tout de suite oubliée...


     


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    En attendant couleurs...

    qui chasseront grisailles...
    qui chasseront humeurs
    au parfum de pleurs.
    qui chasseront le « mo » de morose...
    et les larmes de mélancolie..

    En attendant soleil...
    pour retrouver sourires...
    pour retrouver la vie
    au parfum de fleurs...
    pour retrouver le goût des choses..
    et les armes de la folie..

    En attendant réveil
    à l'aube d'un été...
    qui fouettera les sens...
    fera courir la sève ..
    pour nourrir de tendres osmoses...
    et le charme  d'une ancolie...

     


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    Désir de vent dans les cheveux...

    du goût de sel sur lèvres séchées...

    de ressac au roulements galets dans les oreilles...
    d'effluves de coaltar au varech mélangé..
    de brûlure solaire sur épiderme citadin.....

    Désir d'un certain sourire...
    d'une lumière qui étincelle un iris...
    de mots évadés..
    de frôlements suspendus...
    de silences complices...de paroles qu'on glisse..

    Désir de fin d'absence...
    d'un présent de présence..
    de temps en abondance..
    d'amour en permanence..
    de plaisir en rémanence...
    de passion en résonance..

    Désir de pérennité en lieu du provisoire....
    d'éternité en place du temporaire....
    d'illimité où tout est mesuré....
    de folie à l'âge de la raison....
    d'encore... plus que de mercis..

    Désir que l'envie se marie au besoin...
    que le passé se conjugue au futur...
    le présent au plus que parfait...
    que l'imparfait ne soit qu'indicatif...
    et le conditionnel jamais impératif.......................
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 

    </o:p>

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